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RENTREE 2025: QUOI DE NEUF SUR LE MARCHE IMMOBILIER ?
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Réforme du DPE, stabilisation des prix à Paris et rebond du nombre de transaction, dans un contexte d'instabilité politique et de légère hausse du taux des crédits immobilier, crise locative ...
Tout savoir sur la "rentrée immobilière" en 5 minutes !
À partir du 1er janvier 2026, la méthode de calcul du DPE évolue : Le coefficient de conversion de l’électricité passe de 2,3 à 1,9, un ajustement qui : - Permet de mieux rendre compte du mix énergétique français, - Améliore significativement certains DPE, sans travaux. Vous avez des biens à vérifier ? Transmettez-nous les DPE : grâce au simulateur de notre partenaire Janvier 2026 !
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1/ Les prix se stabilisent à Paris et en Ile de France, une légère hausse des prix est anticipée dans les prochains mois :
A 9 490 euros/M2 au 2ieme trimestre ce cette année, les prix parisiens affichent une modeste hausse de 0,2% sur 1 an (source : données en date de fin juin 2025 communiqué daté du 09/09/25 des Notaires du Grand Paris). Idem en petite couronne, où les prix semblent se stabiliser autour de 4 900 euros/M2 (+0,3% sur 1 an).
Par rapport au pic historique des prix atteint à Paris en novembre 2020, la baisse atteint 13% ! Selon MeilleursAgents, près d’un vendeur sur 5 y revend désormais à perte … Cette perte de richesse immobilière contribue à ralentir la fluidité du marché et dissuade certains propriétaires de mettre leur bien en vente.
Un (petit) motif d’espoir cependant : d'après les projections à partir des avant-contrats, le prix des appartements parisiens devrait ressortir à 9 650 euros/M2 en octobre 2025, en hausse de 1.8% sur 1 an. Pour la petite couronne : 5 020 euros /M2 en hausse de 1.9% sur 1 an.
Source ADSN-BIEN - Notaires du Grand Paris • www.notairesdugrandparis.fr - Twitter : @GdParisNotaires
Source ADSN-BIEN - Notaires du Grand Paris • www.notairesdugrandparis.fr - Twitter : @GdParisNotaires
2/ Les statistiques cachent de fortes disparités : le marché parisien s’est fragmenté entre l’est d’un côté, et le centre rive gauche/l’ouest de l’autre !
Avec un écart qui atteint désormais 5 900 € entre le 19e (7 430 €/m²) et le 6e (13 310 €/m²), l’écart entre l’est parisien, à nouveau accessible, et l’ouest/l’hypercentre, s’est creusé, redessinant la carte des prix à Paris.
La demande de la clientèle étrangère, à fort pouvoir d’achat et à la recherche « d’adresses exclusives » n’est certainement pas étrangère au phénomène.
Cette hiérarchie des prix dans la capitale est inédite depuis plus d'une décennie.
3/ Le rebond des volumes est faible, et reste fragile.
Les volumes de transactions à Paris rebondissement de 3% sur 1 an glissant (T2 25 vs T2 24). Le rebond est un peu plus prononcé en Ile de France (+5%).
Cependant, le volume de ventes s’inscrit encore 14% en dessous du niveau d’il y a deux ans.
En outre, l’effritement des volumes d’avril à juin semble indiquer que la poussée du mois de mars est liée à l’anticipation de la hausse des droits de mutation à titre onéreux intervenue au 1er avril dans 5 départements franciliens.
Nombre de ces ventes printanières se sont conclues après de longs mois de commercialisation, suivies au final de concessions sur le prix de la part des vendeurs.
4/ Le taux des crédits immobiliers bute sur la barre des 3% et risquent de remonter
La barre symbolique des 3 % sur 20 ans n’a pas été franchie, et les taux se maintiennent autour de 3,25 % à la rentrée 2025. Les récentes hausses du taux de l’OAT à la suite de la montée des incertitudes politiques et de la poursuite du dérapage budgétaire en France n’incite pas à l’optimisme sur ce front, d’autant qu’il ne faut plus compter sur la BCE pour baisser ses taux.
Il ne serait donc pas surprenant de les voir remonter à 3,50% dans les prochains mois.
À Paris, l’offre disponible est toujours très insuffisante pour absorber la demande, notamment dans les petits appartements. Selon SeLoger, le volume d'annonces disponible pour la location est inférieur de 25 % à celui observé avant la crise sanitaire.
Trois facteurs expliquent cette tension persistante sur l’offre locative :
- De nombreux locataires prolongent leur bail plutôt que de chercher un nouveau logement, face à la difficulté de trouver mieux à un prix raisonnable, et faute de pouvoir acheter. Cette situation alimente la rareté des biens sur le marché et renforce la compétition entre les candidats locataires.
- De nombreuses « passoires thermiques » ont été retirés du marché pour effectuer des travaux de mise aux normes énergétiques … ou mis en vente.
- Le flou qui entoure le statut fiscal du bailleur décourage ces derniers, qui pour certains « capitulent » en cédant leur bien.
Pour aller plus loin:
lien vers la dernière enquête des notaires du Grand Paris: https://notairesdugrandparis.fr/fr/presse/communication-immobiliere-mensuelle/le-marche-immobilier-francilien-au-2e-trimestre-2025-et-perspectives